Le Ministre de la Communication a été, ce matin, L’invité de la Rédaction sur Radio Chaîne 3. Voici les réponses de Monsieur Djamel KAOUANE dans leur teneur exacte :
- Concernant l’ARPE, il a précisé que cette autorité aura à réguler la presse écrite et tout autant la presse électronique.
- La publicité institutionnelle est un soutien à la presse, a été et est encore le levier de survie et même de vie assez intéressante pour l’ensemble des médias.
- A la question de savoir si la publicité institutionnelle a constitué une forme de pression, le Ministre a récusé cette fausse vérité et affirmé que la publicité institutionnelle a, toujours constitué un soutien pour la presse et non une quelconque pression. Pour étayer ses propos, le Ministre a invité à vérifier les chiffres des aides allouées à l’ensemble des titres publics et privés.
- Monsieur Djamel KAOUANE, suite à la question de la journaliste sur les dettes des imprimeurs publics, a tenu à rappeler que le papier était soutenu par l’Etat et également le coût à l’impression. Ce qui pour le Ministre constitue une autre forme de soutien clair à la presse.
- Le Ministre a tenu à dire de la presse qu'elle doit réhabiliter le métier d’informer, quand les choses sont mal faites, il faut le dire, mais quand elles sont bien faites, il faut le dire aussi.
- Le Ministre a précisé que la presse algérienne était en crise, comme c’est le cas de la presse mondiale depuis dix années déjà, car son modèle économique était devenu obsolète.
- Concernant une question sur un «différend» de TSA qui aurait lieu avec un opérateur de téléphonie, affirmé, sans autre précision, par la journaliste de la radio, le Ministre a dit, non sans marquer sa surprise, que le Ministère de la Communication n’était pas au fait de cette information. Et d’ajouter, métaphoriquement, que si tel était le cas, le mieux serait de s’adresser au concerné.
- Le Ministre a précisé qu’il a été pendant longtemps journaliste dans le secteur public, qu’il n’a jamais été censuré ni reçu de coup de téléphone. Il a ajouté qu’en revanche, les coups de téléphone ne manquaient pas dans le secteur privé où il a également travaillé.
- Concernant l’ARAV et le fait que son Président se soit plaint d’interférences, le Ministre a précisé que cela s’était produit sous le précédent Gouvernement, sachant que l’ARAV en était encore à ses premiers pas et qu’elle avait besoin d’être accompagnée.